Et oui finalement j’y étais ;-)…
Avec une préparation axée principalement sur le duathlon, depuis l’Ironman France à Nice, fin juin, je savais pertinemment la semaine passée en prenant la décision de participer à l’Embrunman, que je prenais beaucoup de risques.
En contre partie j’avais eu la grande satisfaction le 8 août de terminer à la 2e place du Grand Prix de duathlon, devancée seulement au sprint par la Championne d’Europe.
Ma préparation pour le duathlon était sur la bonne voie… Je referme la parenthèse.
La majorité de mes séances d’entraînement, depuis plusieurs semaines, devait me permettre de gagner en vitesse sur une durée d’effort inférieure à 3 h.
Je n’avais plus fait, depuis Nice, de sorties vélo supérieures à 120 bornes, et je craignais que la fin du parcours cycliste d’Embrun soit difficile, elle fut effectivement très éprouvante !
Tout c’est très bien passé, jusqu'au 140e km. J’avais pris soin de gérer mon capital foncier afin de reculer au maximum la défaillance… mais à Embrun, quand le feu passe au rouge, seul le mental peut permettre de s’en sortir. Heureusement ma détermination et ma volonté ne m’ont pas lâchée, et j’ai pu finir mon parcours cycliste avec beaucoup de temps perdu, certes, mais non sans prétention de résultat sur le marathon.
Dès les premières foulées j’ai senti que les sensations n’étaient pas si mauvaises…Mes supporters, nombreux sur la course, pouvaient me renseigner sur mon évolution dans le classement, et j’ai pu ainsi remonter dans un premier temps à la 4e place, au 20e km, puis « shiper » le podium à BAYLIS à 8 km de l’arrivée, et me rapprocher à moins de 2min d’Isabelle FERRER qui n’aura pas volé sa médaille d’argent.
J’adore ce marathon très varié à Embrun. Courir le long du lac, traverser le cœur du village, les campings, les lotissements…où les encouragements généreux du public et des bénévoles m’ont beaucoup BEAUCOUP aidé ! MERCI à vous tous, c’était formidable !!
Je suis très satisfaite de ce podium, loin de la lauréate du jour, la Tchèque Térésa MACEL, du TBB, capable d’effectuer la totalité du parcours vélo en position aéro. Simplement hallucinant ! Gravir la montée du col de l’Izoard exclusivement dans cette position me semble relever de l’impossible et même contraire à la physiologie de l’effort cycliste.
Après 3 jours OFF, je reprendrai progressivement le chemin de l’entraînement jeudi, pour désormais axer une bonne préparation triathlon sur le CD de Gérardmer et le triathlon des Baléares (l’Extremman). Je me réjouis déjà des prochaines courses qui m’attendent !
A bientôt,
Alex
